Toute liberté
TOUTE LIBERTÉ texte de philippe raulet
Théâtre, sculpture, fabrication d'image en direct
Ça commence comme une histoire, et il y en a quatre
Il y a de l’argent. Beaucoup d’argent. Des billets s’échappent des poches d’un homme. Ils flottent dans l’air, envahissent le wagon d’un train, envahissent une ville entière. Des amants s’en font un lit. Un meurtre se prépare. Une arme circule. Une femme règlera ses comptes, c’est un homme qui devra payer de sa vie sa légèreté et son goût pour la mise en scène. D’autres se trouveront, se choisiront enfin. Tout est possible, pourvu que…
Où sommes nous? dans un jardin, dans un train, à la
foire de Labrines, dans une brasserie ? Flora demande
à Robert de lui donner un nom, Robert ne s’appelle
pas Robert mais s’en accommode, c’est Félix et Rosine
occupés à se dévêtir qui l’ont baptisé ainsi. D’ailleurs
il est certain que Félix et Rosine ne sont pas leurs vrais
noms. Quant à François il a tout vu, et déteste l’air ravi
du mort qu’on a allongé sur la table.
Sur scène, une narratrice, des sculptures miniatures, des silhouettes de carton, des voix-off, mais aussi celle et ceux – opératrice vidéo, manipulatrice, réalisateur, régisseur qui œuvrent en direct sur le plateau à la fabrication d’images. Ces images, en noir et blanc, ou en couleur se réfèrent aux débuts du cinéma ou à la peinture, offrent une polyphonie joyeuse en écho à l’écriture de Philippe Raulet. Un tournage improbable où les acteurs et les figurants ne sont pas ceux que l’on croit.
Photographies de la création du spectacle par les arrosoirs(compagnie)
Figurines et dessins : Jeanne Ben-Hammo / Interprète : Anne-Marie Marques
Manipulatrice : Jeanne Ben-Hammo / Captation d’images en direct : Nicolas Droin
Conseil littéraire : Anne Luthaud
Voix-off : en cours / Régisseur : Fredéric Hug
Lumières, musiques et constructions : en cours
Production : les arrosoirs (compagnie)
©Stéphanie Gutierrez-Ortéga